La lumière constitue un des axes plastiques de l’artiste, dont il travaille les possibilités et les effets depuis de nombreuses années, depuis ses « Electric Shadows », au début des années 2000, jusqu’à la peinture au pigment fluo luminescent que révèle l’ultraviolet.

Electric Shadow, Zevs

Le spectre de la lumière est partout présent dans l’exposition.

C’est le feu et les flammes, la lumière aveuglante, flash de lumière courant autour du chemin de ronde, masquant le visage des rois, ou marquant la sentence de la « Machination ».

C’est l’éclat de l’argent et la séduction de l’or, depuis le sac de Mona Lisa jusqu’au cadre baroque du « Repas ».

C’est encore la lumière noire, révélant l’invisible, la lumière « light » d’un néon en fin de vie, le clair-obscur d’une alcôve, l’ombre portée d’un logo évanescent…

 

Mona Lisa’s Handbag, NY, 2015

 

De cette sorte d’oxymore – « Noir éclair » – Zevs file donc la métaphore de la lumière, en explorant tous les contrastes formels mais aussi la polysémie : lumière de la réalité et de l’artifice, de la culture et du savoir.